"Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire" : à la lumière de cette définition donnée par l’écrivain italien Italo Calvino, l’œuvre d’Hergé peut être considérée comme une œuvre classique. C’est ce qu’a mis en évidence le colloque international organisé du 17 au 20 mai à Louvain-la-Neuve en Belgique.
Accueilli au musée Hergé et au Collège Erasme de la faculté de philosophie, arts et lettres de l’UCL (Université catholique de Louvain), ce colloque, le premier (…)
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Tintinologie
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Une oeuvre qui n’aura jamais fini de dire tout ce qu’elle a à dire
26 mai 2017 -
L’homme qui inspira à Hergé le personnage de l’explorateur Ridgewell
22 mars 2017, par Ricardo UztarrozQui se cache derrière Ridgewell ? L’explorateur qui, dans L’Oreille Cassée, a préféré rester parmi les Indiens Arumbayas plutôt que de retrouver la civilisation, a été inspiré à Hergé par le destin de Percy Harrisson Fawcett. Auteur du livre Amazonie mangeuse d’hommes, incroyables aventures dans l’enfer vert (Arthaud - 2008), Ricardo Uztarroz nous raconte son histoire.
Publication du 19/05/2009 Au terme d’une minutieuse et rigoureuse enquête, après avoir déjoué quelques insidieux (…) -
Des liens bien singuliers
23 septembre 2016, par Jean-Claude CheminLe 31 octobre 1946, Tintin, Haddock et Milou entraient à Saint-Nazaire. C’était dans le n°6 d’un tout nouvel hebdomadaire qui allait révolutionner la presse pour la jeunesse : Tintin. En installant Saint-Nazaire dans sa géographie, Hergé, le créateur de Tintin, allait tisser des liens bien singuliers entre son univers et le port de l’Atlantique.
Une ville qui n’existe plus
Dans un temps qui n’existait pas, Hergé faisait entrer la Lincoln Zephyr jaune du capitaine Haddock et ses (…) -
La controverse de Lavau
7 septembre 2007, par Hveghi MoltusDodo Nita a soutenu sa thèse selon laquelle la Syldavie a été inspirée à Hergé par la Roumanie. Un rapprochement nuancé par Yves Horeau, auteur notamment d’une étude sur l’Europe imaginaire d’Hergé. D’où il ressort de la controverse que la Syldavie serait le produit d’un cocktail géographico-historique.
Si Dodo Nita et Yves Horeau sont d’accord pour estimer que la Syldavie se trouve géographiquement en Roumanie (argument étymologique TranSYLvanie + MolDAVIE), pour Dodo elle consisterait en (…) -
Le pari d’André-Pierre Szavkvary
8 août 2007, par Henri Gillet"Tonnerre de Brest ! Voilà Tintin en roumain !" Ambassadeur de France en Roumanie, Hervé Bolot ne pouvait guère mieux saluer la parution du premier album en langue roumaine du jeune héros, lors de sa présentation à l’Institut culturel français de Bucarest, début 2006.
Il était grandement temps : depuis des décennies, les aventures du seul à véritable rival français capable de se mesurer "à la célébrité du général de Gaulle" - d’après les propos mêmes de l’Homme du 18 juin - avaient été (…) -
Pif le rival international de Milou
8 août 2007, par Henri GilletDans la Roumanie de Ceaușescu, le célèbre chien du dessinateur franco-espagnol Arnal apportait un parfum de liberté et a suscité de nombreuses vocations.
« Tous les jeudis, je guettais le facteur comme l’archange Gabriel. Je savais qu’il allait m’apporter mon Pif... Avec trois mois de retard sur la France, mais cela n’avait pas d’importance. Il fallait que je le lise vite, car les copains l’attendaient ».
Dodo Nita était un privilégié. Pour s’abonner au seul hebdomadaire de BD étranger (…) -
Dodo Nita a appris le français dans Pif-Gadget et Tintin
8 août 2007, par Henri GilletCe n’est pas toujours dans les bandes dessinées que l’on trouve les personnages les plus étonnants. Dodo Nita en est un exemple vivant.
Enfant, Dodo Nita a appris le français en déchiffrant semaine après semaine son "Pif-Gadget" qui lui arrivait d’au-delà du Rideau de fer. Un peu plus grand, il l’a perfectionné en parlant d’Astérix et Tintin avec des ingénieurs envoyés par Citroën pour installer dans sa ville de Craiova les chaînes de montage de l’usine Olcit, produisant ces épouvantables (…)